Ma recherche porte sur l'étude :

1) du développement de la toxicomanie et les troubles de santé mentale,

2) des facteurs de risque partagés entre les troubles de santé mentale, en particulier les troubles extériorisés, et

3) leur prévention.

Intérêts plus spécifiques comprennent comment les déficits d'autorégulation (l'impulsivité), ainsi que le développement pubertaire et cognitif, prédisent les problèmes de toxicomanie et la comorbidité psychopathologique chez les jeunes, et comment la personnalité et les facteurs environnementaux sont impliqués dans ces associations.

J’ai été infirmière à l'Hôpital Reine-Elizabeth pendant une décennie avant de faire la transition vers le milieu universitaire au Canada. Je suis titulaire d’un baccalauréat en psychologie des universités Concordia et McGill et j’ai effectué un stage postdoctoral à l’Université de Montréal. J’occupe le poste de professeure en psychoéducation (FAS) et de chercheuse en milieu hospitalier (FMED) depuis plus de trois décennies à l’Université de Montréal. J’ai également été chercheuse à l’Institute for Social Research de l’Université du Michigan entre 2003 et 2008. Plus récemment, en 2024 et 2025, je suis professeure invitée à l’Università della Calabria et à l’Università di Pavia. Reconnue à l’échelle internationale pour mes contributions à la santé mentale, à la médecine du mode de vie et aux politiques sociales et de santé publique en matière de développement humain, mes publications scientifiques portent sur les facteurs de risque et de protection influençant le développement humain. Polymathe, je me suis distinguée tout au long d'une carrière unique au sein de notre institution par mes travaux sur une diversité de thématiques : de la pauvreté à la réussite scolaire, en passant par l’impact des écrans chez les jeunes, la parentalité et l’environnement familial, la motricité humaine, le sport, l’activité physique, la neurotoxicité liée à la fumée secondaire et, plus récemment, le bien-être humain et son lien avec l’intégration environnementale. Je dirige un laboratoire actif à l’École de psychoéducation, où j’encadre des étudiants de MSc et de Ph.D., avec des financements du CRSH et des IRSC. Je supervise également huit jeunes chercheurs émergents impliqués dans plusieurs projets innovants et diversifiés à travers le monde (Italie, Kenya, Cuba, Cameroun, Émirats arabes unis). Aujourd’hui, ma plus grande passion demeure l’épanouissement des jeunes adultes sous ma responsabilité, que ce soit en salle de cours ou dans le cadre des études supérieures.

Mes intérêts en enseignement portent sur la méthodologie et la production de la recherche auprès des humains (incluant le transfert des connaissances), l'évaluation psychologique et psychoéducative des troubles mentaux les plus fréquents chez les jeunes Québécois.e.s, ainsi que le bien-être durable chez l'humain.

Au Centre de Recherche Azrieli du CHU mère-enfant Sainte-Justine et en tant que chercheuse au Groupe de recherche sur les environnements scolaires (GRES), je m’occupe de cinq créneaux en santé du cerveau, toujours avec une perspective longitudinale :

1. Les risques bio-psycho-sociaux associés avec une surexposition à la télévision en bas âge (2 à 5 ans);
2. Les risques bio-psycho-sociaux associés avec l’exposition à la fumée secondaire en bas âge;
3. La réussite scolaire et sa relation avec le bien-être bio-psycho-social chez les jeunes à long-terme;
4. L'influence de l'activité physique et le sport juvenile sur le bien-être bio-psycho-social chez les jeunes à long-terme;
5. Les processus et enjeux multidisciplinaires reliés au bien-être et l'épanouissment chez les enfants, les adolescents et les adultes en emergence.

J’offre aussi des formations continues ponctuelles à diverses parties prenantes sur : (1) l’évaluation fonctionnelle et le suivi clinique du trouble du déficit de l'attention avec/sans hyperactivité, selon les lignes directrices cliniques nationales fournies par la CADDRA ; (2) la rédaction efficace d’articles scientifiques (en anglais) pour des revues APA et AMA, destinées aux chercheurs francophones ; et (3) le bien-être durable et sa relation avec le potentiel humain.

Si vous êtes captivée par la relation entre le développement psychosocial et la santé chez l'enfant et l’adolescent, il y a la possibilité de supervision des projets (de mémoire, de thèse ou de recherche post-doctorale) dans le cadre de mes collaborations ci-haut mentionnées. Contactez-moi par courriel.