Centres et groupes de recherche
Affiliations des professeur-e-s
Les chaires, centres, groupes et laboratoires de recherche, au sein desquels les professeur-e-s de l'École de psychoéducation sont titulaires, à la direction ou membres, mettent en lumière la qualité de notre corps professoral.
Ces instances de recherche participent au rayonnement de la psychoéducation auprès des institutions d'enseignement, des milieux de la recherche, mais aussi dans l'ensemble de la société.
C'est avec fierté que l'École de psychoéducation rassemble des sommités de la recherche, qui à leur tour forment la prochaine génération à réfléchir à des enjeux centraux tel que la réussite scolaire, la santé mentale, la délinquance ou le développement sain de la jeunesse.
Chaires de recherche
Chaire de recherche du Canada sur la transition à l'âge adulte
L’objectif de la Chaire est de soutenir l’insertion socioprofessionnelle, l’adaptation et le bien-être des jeunes peu scolarisés lors de leur entrée dans la vie adulte, de manière à réduire les inégalités sociales pour les générations futures.
Pour ce faire, les projets de recherche se déroulant au sein de la Chaire visent principalement à décrire la correspondance entre les besoins et aspirations de jeunes plus ou moins scolarisés, et les débouchés, services, et sources de soutien qui s’offrent à eux. Ces questions sont abordées sous les angles théoriques et empiriques et de manière intersectorielle, à partir d’approches quantitatives, qualitatives et mixtes, en s’appuyant sur des sources de données nouvelles et existantes. Le travail en partenariat et la mobilisation des connaissances fait partie intégrante des activités de la chaire.
Titulaire : Véronique Dupéré
Chaire de recherche du Canada sur l’école, le bien-être et la réussite éducative des enfants
La chaire sur l’école, le bien-être et la réussite éducative des enfants vise à promouvoir la diversité sous toutes ses formes et l’inclusion de tous les jeunes en contexte scolaire, en favorisant une meilleure prise en compte de leurs particularités et de leurs besoins.
La chaire a comme but de mieux comprendre l’effet de l’école et de ses pratiques sur le bien-être, l’engagement et la réussite éducative des jeunes, de la petite enfance au début de l’âge adulte. Dans une perspective de justice sociale, une attention particulière est portée aux jeunes de milieux défavorisés, issus de l’immigration, présentant des problèmes de santé mentale ou suivis par les services de protection de la jeunesse.
La programmation de la chaire est basée sur deux axes innovants abordés sous un angle interdisciplinaire visant à :
- Comprendre l’effet de l’école, soit l’effet, par exemple, de sa structure, de sa composition, des pratiques de classes et de celles des enseignants et des intervenants, sur l’engagement, le bien-être et la réussite scolaire des jeunes ;
- Évaluer la mise en œuvre et les effets des pratiques prometteuses utilisées dans les écoles pour promouvoir l’engagement, le bien-être et la réussite scolaire des enfants.
Titulaire : Isabelle Archambault
Chaire McConnell – Université de Montréal Myriagone en mobilisation des connaissances jeunesse
C’est avec l’idée de refléter ce monde de possibilités infinies portées par la jeunesse que Myriagone a été créé.
Myriagone rassemble autour de la thématique de la mobilisation des connaissances en contexte jeunesse les efforts intégrés et multidisciplinaires de recherche de cinq cotitulaires provenant de multiples horizons (relations industrielles, psychoéducation, santé publique, psychologie communautaire).
Chacune des cotitulaires est experte dans un terrain de recherche spécifique du vaste domaine du développement et du bien-être des jeunes : l’éducation, l’emploi, la santé et les jeunes autochtones et immigrants.
Centres de recherche
Institut universitaire en déficience intellectuelle et en trouble du spectre de l'autisme (IUDITSA)
L'Institut met de l’avant la science et l’expertise clinique pour améliorer l’intervention auprès des personnes autistes ou ayant une déficience intellectuelle. Il regroupe des chercheurs, des cliniciens, des gestionnaires, des professionnels, des stagiaires, des personnes autistes ou présentant une déficience intellectuelle et leurs proches autour d’un but commun : l’amélioration des conditions de vie de ces personnes.
L’idée est simple : rapprocher la communauté scientifique des enjeux des milieux de pratique pour qu’ils développent, ensemble, des projets concrets et pertinents. En plus d’offrir des services de qualité sur son territoire, l’Institut a pour mission de contribuer :
- au développement des connaissances issues de la recherche et des milieux;
- à la diffusion et à la mobilisation de connaissances;
- au développement et à l’évaluation des pratiques de pointe;
- à l’évaluation des technologies et des modes d’intervention;
- à l’enseignement ainsi qu’à la formation des stagiaires et des étudiants;
- au rayonnement dans l’ensemble du réseau et à l’international.
Centre de recherche de l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal (CR-IUSMM)
Le Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal (CR-IUSMM) est un haut lieu de la recherche en santé mentale. Ses chercheuses et chercheurs travaillent à développer des avenues porteuses d’espoir pour la compréhension des maladies mentales et la mise au point de nouvelles thérapies.
Le CR-IUSMM est un milieu de recherche et de soins ayant pour mission d'optimiser les savoirs afin de développer des pratiques novatrices et une organisation des soins qui contribuent à améliorer la promotion, la prévention, le dépistage, le traitement et le rétablissement pour les diverses formes de troubles de santé mentale.
Sa vision est de contribuer à un monde où les troubles de santé mentale sont acceptés et traités au même titre que les troubles de santé physique.
Centre d'étude sur le trauma
Le Centre d’étude sur le trauma de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal vise l’amélioration de la santé mentale des individus exposés à des événements traumatiques.
La mission du centre est d’accroître les connaissances sur les conséquences psychologiques pouvant découler de tels actes, la prévention de leur développement et les options de traitement. Pour cela, le CET a plusieurs objectifs :
- Être un leader québécois et canadien reconnu dans la recherche scientifique sur les conséquences des événements traumatiques.
- Améliorer l’évaluation, la prévention, le traitement du TSPT et de ses problèmes connexes.
- Sensibiliser, former et outiller les gestionnaires, employés, cliniciens et victimes à gérer les conséquences psychologiques d’événements traumatiques.
- Sensibiliser les décideurs politiques sur les coûts financiers et humains pour la société des événements traumatiques.
Centre d'études sur le stress humain
Le Centre d’Études sur le Stress Humain (CESH) de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal vise l’amélioration de la santé physique et mentale des individus. À cette fin, la mission du Centre est d’accroître le niveau de connaissance actuel qu’ont les individus sur les effets du stress sur le corps et le cerveau.
Les objectifs sont :
- Stimuler la recherche scientifique sur les effets du stress sur le corps et le cerveau
- Servir de centre de référence pour les chercheurs, éducateurs et cliniciens qui tentent de diminuer le niveau de stress chez les enfants et/ou leur famille, et qui désirent évaluer l’efficacité de leurs programmes d’intervention, tant au niveau physique que cognitif.
- Faciliter le transfert de connaissances scientifiques aux décideurs politiques et à la population générale, particulièrement aux travailleurs et aux enfants.
Centre d'études en sciences de la communication non verbale
Le Centre d’études en sciences de la communication non verbale (CESCNOV) du Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal a pour objectifs la production et la diffusion auprès du grand public de connaissances scientifiques sur la communication non verbale ainsi que la promotion de pratiques fondées sur des données probantes auprès d’organisations œuvrant dans différents secteurs d’activités.
Le comportement de séduction, la détection de la douleur, le développement social, l’entrainement à l’empathie, l’entretien clinique, l’évaluation de la crédibilité et l’habileté à négocier ne sont que quelques-uns des nombreux sujets où l’incidence de la communication non verbale a été étudiée scientifiquement par des chercheurs provenant de différents milieux, notamment de l’éthologie, de la communication, de la psychologie et de la médecine.
Centre de recherche interdisciplinaire sur la justice intersectionnelle, la décolonisation et l’équité
Le CRI-JaDE, ou le Centre de recherche interdisciplinaire sur la justice intersectionnelle, la décolonisation et l’équité, est un Centre de recherche qui rassemble des chercheurs, étudiant.e.s et professionnel.le.s de disciplines, de parcours et d’intérêts diversifiés dont les travaux de recherche s’intéressent aux enjeux d’équité, diversité et d’inclusion (EDI) et de décolonisation.
Mis sur pied à partir d’une démarche de co-construction avec de nombreuses personnes concernées, le CRI-JaDE rassemble aussi des organismes partenaires qui orientent ses travaux, et qui réciproquement, peuvent faire appel à ceux-ci pour l’orientation de leurs services.
Il a pour mission de promouvoir la recherche, la mobilisation des connaissances et d’outiller ses partenaires et autres personnes actrices dans le milieu universitaire en vue de développer et d’adopter des pratiques novatrices en EDI et favorisant la justice intersectionnelle et la décolonisation
Institut universitaire Jeunes en difficulté (IUJD)
Affilié à l’Université de Montréal et à l’Université du Québec à Montréal, l'Institut universitaire Jeunes en difficulté du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal mène diverses activités et projets de :
- Recherche : fondamentale, appliquée, évaluative, épidémiologique, etc.
- Développement de pratiques de pointe : coconstruction clinico-scientifique, expérimentation et évaluation de pratiques innovantes
- Enseignement : accompagnement de stagiaires, évaluation de mémoires d’étudiants, école d’été, conférences dans les cours universitaires
- Transfert des connaissances : conception d’outils d’intervention, organisation de colloques et de séminaires, diffusion de formations réseaux pour les intervenants
- Évaluation des modes d’intervention (ETMI) : élaboration de guides soutenant la prise de décisions et l’action basés sur l’analyse de la littérature scientifique
- Rayonnement : influence des politiques publiques et des milieux cliniques et scientifiques sur la scène nationale et internationale
L’approche adoptée par l’IUJD repose essentiellement sur un maillage clinico-scientifique valorisant une collaboration étroite entre les partenaires cliniques et scientifiques.
Institut universitaire sur les dépendances
Dans le cadre de sa mission, l’IUD travaille notamment à documenter l’ampleur du phénomène des dépendances au Québec, les facteurs qui y sont associés et les processus pouvant expliquer les trajectoires de consommation ou de rétablissement, de même que l’influence de certains milieux ou réseaux sociaux.
Les différents projets de recherche menés ou soutenus par l’IUD servent de tremplin pour l’élaboration de pratiques innovantes dans le domaine des dépendances. De plus, sa mission lui confère la responsabilité d’élaborer et d’offrir des formations reposant sur des bases scientifiques à l’ensemble des intervenants en dépendance du Québec ou tous ceux dont le rôle les amène à intervenir dans une telle dynamique.
En plus du développement des connaissances dans le domaine des dépendances, l’Institut universitaire sur les dépendances (IUD) accompagne et soutient, par le biais de la recherche, les milieux cliniques afin de favoriser le développement de pratiques de pointe. Grâce à la diffusion et au partage des connaissances issues de la recherche et des données probantes, l’IUD contribue à la formation des intervenants du réseau de la santé et des organismes partenaires à l’échelle provinciale.
Centre de recherche en santé publique (CReSP)
Le Centre de recherche en santé publique (CReSP) est un milieu de recherche et de formation unique. Les membres chercheurs du centre couvrent l’ensemble des disciplines pertinentes à la santé publique et mènent des recherches aux échelles locale, régionale, nationale et mondiale. En effet, le CReSP compte plus de 60 chercheuses et chercheurs, issus de six facultés de l’Université de Montréal en plus de Polytechnique Montréal, et des experts et expertes provenant d’organisations partenaires.
La programmation scientifique du CReSP est structurée autour de six thèmes :
- Santé urbaine, communautés et territoires
- Résilience et transformations des systèmes de soins et services de santé
- Risques et prévention
- Santé alter-mondiale
- Travail et santé
- Équité et santé
Issu d’un partenariat entre le CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal (CCSMTL) et l’Université de Montréal, le CReSP est la première et la seule infrastructure majeure de recherche québécoise entièrement dédiée à la santé publique et opérant dans le cadre de liens structurels privilégiés avec un établissement responsable de la santé d’une population, le CCSMTL.
Centre de recherche universitaire sur les jeunes et les familles (CRUJeF)
Le Centre de recherche universitaire sur les jeunes et les familles (CRUJeF) a pour mission de produire des connaissances fondamentales et appliquées sur l’enfance et la famille afin d’améliorer les services psychosociaux qui leur sont offerts, au profit de leur développement et de leur bien-être.
Pour réaliser sa mission, il met en place les moyens suivants :
- Soutenir le développement et la réalisation de recherches fondamentales et appliquées sur les jeunes et les familles;
- Collaborer au développement des pratiques professionnelles en s'appuyant sur des données probantes;
- Favoriser la valorisation et la mobilisation des connaissances issues des recherches réalisées par les chercheurs membres du CRUJeF;
- Participer à la formation en recherche des étudiants de 2e et 3e cycles universitaires, de même que des stagiaires postdoctoraux.
Centre de recherche Azrieli du CHU Sainte-Justine
Assurer la santé des mères et des enfants, de la gestation jusqu’à l’âge adulte
Le Centre de recherche Azrieli du CHU Sainte-Justine est un établissement phare en recherche mère-enfant au Canada. Il est affilié à l’Université de Montréal. Il nourrit la vision de faire du Québec un lieu où la santé des mères, des enfants, des adolescentes et adolescents compte parmi les meilleures sur la planète.
C’est dans cette optique qu’il poursuit la mission de faire avancer les connaissances, afin de traduire les nouveaux savoirs par des méthodes et des dispositifs plus rapides et moins invasifs de prévention, de diagnostic, de pronostic, de traitement et de suivi à long terme des patientes et patients, depuis la conception de l’enfant et sa gestation, jusqu’à l’âge adulte.
Groupes de recherche
Groupe de recherche sur les environnements scolaires (GRES)
Le GRES est une équipe interuniversitaire composée de chercheuses et de chercheurs provenant de l'Université de Montréal et de l'Université du Québec à Montréal.
La mission du GRES est de comprendre, décrire et développer des outils pour promouvoir l’engagement scolaire du primaire aux études postsecondaires.
La diffusion et le transfert de connaissances sont aussi au cœur des préoccupations du Groupe.
La programmation 2021-2025 du GRES vise à comprendre comment l’école (p. ex. structure, organisation, climat, pratiques) contribue à la réussite de TOUS ses élèves de la maternelle à l’université. Elle inclut aussi un volet de recherche évaluative visant à identifier les conditions et les mécanismes par lesquels des pratiques efficaces contribuent à cette réussite.
Par l’atteinte de ces objectifs prioritaires, le GRES contribuera tant à l’avancement des connaissances scientifiques qu’au déploiement de pratiques plus équitables et inclusives dans les écoles.
Groupe de recherche et d’intervention auprès des enfants vulnérables et négligés (GRIN)
Le Groupe de recherche et d’intervention auprès des enfants vulnérables et négligés (GRIN) a comme but de mieux comprendre les besoins des enfants et des familles et ce qui entrave la capacité des parents à répondre à ces besoins amenant, au fil des années, à préciser et clarifier le concept de négligence. L’équipe du GRIN étudie également les situations de vulnérabilité psychosociale, certaines étant plus susceptibles que d’autres d’affecter le système familial et le développement de l’enfant.
Le GRIN contribue à la transformation des pratiques et programmes qui visent à prévenir et à intervenir dans des situations de négligence ou de vulnérabilité. Il contribue également à l’avancement des connaissances sur le rôle du partage des responsabilités entre la famille, la communauté et l’État dans la réponse aux besoins des enfants et sur les obstacles qui perturbent ou interfèrent avec ce partage. Le GRIN travaille étroitement avec ses partenaires pour redéfinir les actions cliniques, sociales et éducatives qui visent le soutien des enfants et des familles les plus vulnérables.
Axes de recherche
- L’étiologie et les manifestations de la vulnérabilité et de la négligence
- Les conséquences de la vulnérabilité et de la négligence chez l’enfant et l’adulte
- Les pratiques professionnelles qui visent les familles vulnérables et en situation de négligence
Groupe de recherche sur l'inadaptation psychosociale chez l'enfant (GRIP)
Mieux comprendre pour mieux prévenir
Sur la base du corpus des connaissances du développement humain, de la conception à l’âge adulte, le GRIP étudie l’adaptation des individus à la société dans laquelle ils évoluent.
Le GRIP réunit plus de 60 chercheurs de huit universités et d’horizons disciplinaires complémentaires (éducation, économie, criminologie, psychoéducation, psychologie, pédiatrie, psychiatrie, santé publique) autour de questions et d’installations de recherche communes, afin d’améliorer les connaissances et les pratiques dans un domaine stratégique crucial pour nos sociétés modernes : le développement optimal des enfants et des jeunes et la prévention des problèmes d’adaptation.
La programmation de recherche se structure en 3 axes :
- Axe 1 : Comprendre le développement biopsychosocial avec des données de recherche et administratives
- Axe 2 : Prévenir l’inadaptation psychosociale avec des interventions
- Axe 3 : Mobiliser des connaissances pour la communauté scientifique, des décideurs et des acteurs « terrain »
Laboratoire DePSA - Développer, prévenir, s'adapter
DePSA est un laboratoire interdisciplinaire, situé au Centre de recherche de l’Hôpital Ste-Justine et à la fois à l’École de psychoéducation et au département de psychiatrie et addictologie de l’Université de Montréal, Montréal, Québec, Canada.
Les travaux du laboratoire se concentrent sur l’étude du développement humain de la naissance au jeune âge adulte, y compris le développement comportemental, cognitif et socio-émotionnel.
Le travail de DePSA vise à identifier les principaux facteurs de risque et de protection, ainsi que leurs interactions, qui prédisent non seulement la psychopathologie du développement (par ex., problèmes extériorisés, intériorisés et de consommation de substances), mais également l’adaptation des jeunes à travers des transitions développementales clés (par ex., entrée scolaire, puberté, transition à l’âge adulte).
Le laboratoire étudie les conséquences des troubles du développement, des problèmes d’adaptation et de consommation de substances, et teste comment ces résultats peuvent guider le développement de nouvelles interventions de prévention ciblées pour ces problèmes.
Laboratoire de recherche comportementale appliquée
Le Laboratoire de recherche comportementale appliquée (Applied Behavioural Research Lab) est dirigé par Marc J. Lanovaz, Ph.D., analyste du comportement certifié avec doctorat (BCBA-D), professeur agrégé à l'Université de Montréal, et par Malena Argumedes, Ph.D., ps.éd., professeure adjointe à l'Université de Sherbrooke.
Le laboratoire mène des recherches sur :
- L'évaluation des effets des interventions comportementales chez les personnes autistes et présentant d'autres troubles du développement
- Le développement et la mise à l'essai de technologies mobiles pour faciliter la mise en œuvre des évaluations et interventions comportementales
- La formation et le soutien des parents dans la réduction des comportements problématiques
- La promotion de l'acquisition et de la généralisation des compétences chez les personnes en situation de handicap
- L'examen de la validité des plans expérimentaux à cas uniques
Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique (OBVIA)
L’Obvia est une initiative financée par les Fonds de Recherche du Québec, qui mène des recherches indépendantes et interdisciplinaires en plaçant l’humain au cœur du développement technologique. Par une approche intersectorielle, nous offrons un espace ouvert de réflexion et de délibération démocratique.
La mission de l’Obvia est d'identifier les enjeux sociétaux de l’intelligence artificielle et du numérique, et contribuer à des solutions qui placent les êtres vivants et la biosphère au centre de leur cycle de développement et d’utilisation.
Cette communauté de recherche produit des connaissances ouvertes qui renforcent les capacités individuelles et collectives, en collaboration avec la société civile, les acteurs publics, l’industrie et les développeurs.
La communauté de l’Obvia fédère plus de 240 chercheuses et chercheurs en sciences humaines et sociales, en sciences et génie, et en santé, autour de ces objectifs :
- Fédérer et soutenir la recherche académique.
- Accompagner l’innovation technologique responsable.
- Favoriser des collaborations intersectorielles et internationales.
- Améliorer la compréhension des enjeux auprès de la population.
Recherches Appliquées et Interdisciplinaires sur les Violences intimes, familiales et structurelles (RAIV)
Le RAIV (Recherches Appliquées et Interdisciplinaires sur les Violences intimes, familiales et structurelles) regroupe des chercheurs-es, des intervenants-es des milieux de pratique communautaires et institutionnels ainsi que des étudiants-es qui poursuivent un même objectif : réaliser des activités de recherche, de formation et de transfert des connaissances sur les violences intimes, familiales et structurelles.
Le RAIV a pour objet l'étude des liens entre les violences dans les relations intimes et familiales et les réponses sociales qui peuvent contribuer à contrer ou à perpétuer les oppressions structurelles vécues par certains groupes de la population. Une attention particulière est portée aux rapports de pouvoir dans les relations intimes et familiales, mais aussi entre les groupes de la société ou entre les individus et les institutions.
Les recherches documentent les facteurs associés aux violences intimes, familiales et structurelles, les liens entre différentes formes de violences agies ou subies dans différents contextes de vie, les conséquences pour les individus, les familles et la société; les réponses sociales à ces violences (services communautaires et institutionnels, réponses judiciaires, systémiques, étatiques); et ce, à différents niveaux du continuum d'intervention : prévention primaire, secondaire et tertiaire.
Axes de recherche
- Axe 1 Violences dans les relations intimes et familiales
- Axe 2 Violences structurelles et justice sociale
- Axe 3 Continuum de services: analyse, évaluation et concertation
Recherche et intervention sur les substances psychoactives
Créé en 1992, le RISQ (Recherche et intervention sur les substances psychoactives - Québec) regroupe des chercheurs de tous les horizons, intéressés par les aspects psychosociaux de la toxicomanie.
Le RISQ est alimenté par les questions et préoccupations des milieux d'intervention. Il se distingue par sa grande capacité à conjuguer divers objectifs de recherche au sein de partenariats solides et établis sur le terrain. Il met à contribution tant des chercheurs universitaires ou des milieux de pratique, que des cliniciens, étudiants et professionnels de la recherche. Son objectif ultime est de contribuer au développement de stratégies d'intervention plus efficaces auprès des personnes toxicomanes ou à risque de le devenir. À ce titre, il accorde une très grande importance aux activités de transfert des connaissances et à la formation, ce qui accentue son unicité.
La programmation 2021-2025 « Abus de substances psychoactives : Mieux comprendre pour mieux agir » comprend différents travaux se classant sous trois axes de recherche :
- Mieux comprendre les déterminants des trajectoires de développement et de rétablissement de surconsommation de substances psychoactives
- Développer et évaluer l’efficacité des stratégies de prévention ciblées et d’intervention
- Comprendre, évaluer et contribuer à l’amélioration des modèles d’organisation des services et des politiques publiques affectant le bien-être des populations en matière d’usage de substances psychoactives
Laboratoire de recherche Tout un village
Laboratoire sur l'épanouissement des jeunes et leurs entourages adultes. « Il faut tout un village pour élever un enfant » [proverbe africain]Un entourage bienveillant et soutenant contribue à l’épanouissement des jeunes et à leur bonne santé mentale. Cela est sans doute encore plus vrai lorsqu’un jeune doit faire face à de grands défis et transitions. Il importe également de soutenir les jeunes afin qu’ils développent leurs propres stratégies, leur permettant ainsi de relever les défis qu’ils sont susceptibles de rencontrer et de développer leur résilience.L’objectif des travaux menés au sein du Laboratoire de recherche Tout un village est de documenter et de promouvoir l’épanouissement des jeunes, de même que la contribution des entourages adultes à celui-ci. Nos travaux visent également à évaluer les pratiques et programmes qui favorisent l’épanouissement des jeunes, pour ultimement contribuer au développement d’outils d’intervention.
Stratégie en neurosciences et santé mentale de l’Université de Montréal (SENSUM)
La Stratégie en neurosciences et santé mentale de l’Université de Montréal (SENSUM) est une structure formelle de coordination, de collaboration, de représentation et de mise en valeur des initiatives de notre Université dans les domaines des neurosciences et de la santé mentale. Elle fédère 6 facultés, 16 départements 4 écoles, 7 centres de recherche et 33 groupes interdisciplinaires de recherche à travers l’écosystème de l’UdeM.
SENSUM a pour objectif de supporter l’excellence et l’interdisciplinarité en recherche et en formation. Elle entend soutenir des activités de transfert de connaissance innovantes pour différents publics et promouvoir l’implantation de nouvelles solutions dans la recherche et la pratique démontrant un impact significatif.
SENSUM agit comme levier stratégique pour l’Université de Montréal sur l’échiquier canadien et international.
Équipe de recherche sur le transfert des connaissances (Renard)
L’équipe de recherche en partenariat RENARD œuvre dans la science du transfert des connaissances (TC) dans le domaine des interventions sociales. Elle constitue le premier regroupement transdisciplinaire québécois consacré à la recherche sur le transfert de connaissances dans le domaine des interventions sociales.
Notre programmation relève un double défi, soit celui de faire avancer à la fois la science du TC et les pratiques en matière de TC de nos partenaires.
L’acronyme RENARD signifie équipe de Recherche sur les Effets Non-Académiques de la Recherche et ses Déterminants. Notre équipe est composée de chercheurs et chercheuses et d’étudiants et étudiantes issus de plusieurs universités québécoises qui contribuent à la production de connaissances sur le TC, d’organismes dont la mission ou une partie de la mission porte sur le TC, et d’établissements de services fortement engagés dans des activités de TC en lien avec leurs objectifs de développement.
Notre programmation de recherche s’articule autour de quatre axes :
- Les processus par lesquels les effets des stratégies de TC sont produits
- La mesure des effets de différents mécanismes de TC
- Le développement d’approches et de méthodes pour l’évaluation du TC
- Le développement des capacités en TC et en évaluation du TC